Petites
urgences
Urgences
Gynécologiques
Urgences
Pédiatriques
Checkup
Clinic
Clinique
du Stress
Clinique
du Sein
  • Informations
  • Unité de Sénologie et de diagnostic mammaire
Clinique
de la femme
Dépistage et
prévention
Clinique de
l'esthétique
Clinique de jour
Accès au Centre
Informations
Générales
Multimedia

Prise de sang
Imagerie
médicale
Médecines
Spécialisées
Paramédical

Avenue Louise, 284 - 1050 Bruxelles |  UK  |  Contact  |  Retour à l'accueil  |  Liste et horaires des médecins du centre
Louise Medical Center - 02.534.29.99 - Médecine fonctionnelle à Bruxelles
Header
corner-left   corner-right
bar-left
Médecine fonctionnelle
  
Il s’agit d’une branche de la médecine, probablement encore d’avant-garde, loin d’être admise par tout le monde, certainement pas reconnue par les médecins qui restent sur leurs acquis accumulés durant leurs études. C’est une médecine qui vise à optimaliser les valeurs biologiques des patients. Optimal ne veut pas dire normalisé mais rendre optimal le fonctionnement du corps.

1
Dr Resimont   (English speaking doctor)
1

Médecin anti-âge:
Médecin spécialiste en médecine fonctionnelle - Equilibrage hormonal

Médecin esthétique:
toxine botulique - Fillers : acide hyaluronique (Juvederm, …), Radiesse, Bio-alcamid, Lipo-feeling,… - Rhinoplasties non chirurgicales, liftings radiesse (non chirurgical) - Creux sous orbitaires, harmonisation du visage - Hyperhydrose - Laser CO2 fractionné - Carboxytrhérapie®

Chirurgie esthétique: Lipo-sculpture - Rhinoplasties - Mini-lifts - Otoplasties - Blépharoplasties.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
  8:00 à 17:00        

Prendre rendez-vous en ligne



La médecine fonctionnelle expliquée
par le Dr Résimont


La normalité est souvent représentée par une courbe de Gauss, c'est-à-dire que la normale va du début de la courbe à la fin de la courbe et inclus 95% des résultats d’une population dite normale ; mais dans laquelle il y a malheureusement une partie des témoins qui sont pathologiques.

En médecine conventionnelle, on dira qu’une valeur biologique est normale quand elle se situe entre telle et telle valeur, alors que pour fonctionner, de façon optimale, certains patients devront absolument se retrouver vers la partie supérieure des résultats.

C’est ainsi qu’en fonction du patrimoine enzymatique acquis génétiquement, certaines personnes auront besoin de plus de certains oligo-éléments, de plus de certaines vitamines pour bien fonctionner. Il est communément admis qu’avec l’âge certaines valeurs biologiques peuvent s’altérer et il est normal qu’un taux de DHEA diminue avec l’âge or on sait très bien actuellement qu’une personne de 50 ans a tout intérêt à avoir un taux de DHEA équivalent à une jeune personne de 20-25 ans pour bien fonctionner d’autant plus s’il est sportif.

Les valeurs fonctionnelles peuvent coïncider avec les valeurs normales mais il peut en être tout autrement.

C’est ainsi qu’il est de plus en plus admis ces dernières années que certains récepteurs aux hormones thyroïdiennes sont résistants et donc que certains patients ne verront leurs symptômes d’hypothyroïdie disparaître qu’avec des valeurs supra normales sanguines d’hormones thyroïdiennes (et ils auront donc également une TSH très effondrée). Actuellement, la TSH est encore supposée être le reflet du statut thyroïdien du patient.

Exemple de la Vitamine D : il était auparavant admis que la valeur normale se situait au-dessus de 20. Ensuite les taux normaux ont été considérés comme étant supérieurs à 30. Actuellement, en médecine fonctionnelle, on vise même des taux supérieurs à 50.

Pourquoi ? Tout simplement parce que la vitamine D a d’autres effets que de prévenir l’ostéoporose en favorisant l’intégration du calcium dans les os. C’est ainsi que pour des taux supérieurs à 20, on n’aura pas de problème d’ostéoporose mais il faut atteindre des taux supérieurs à 50 pour avoir une diminution notable de risque de cancérisation du sein, du colon et de la prostate par exemple.
C’est ainsi qu’une vitamine D trop basse est également connue comme donnant un frein à l’amaigrissement en cas de surpoids. Le fonctionnement musculaire n’est optimal que pour des valeurs élevées de vitamine D. Le rôle vital de la vitamine D est vital au niveau des défenses immunitaires et en ce qui concerne le déclenchement éventuel de maladies auto-immunes : rôle déclencheur probable de la sclérose en plaques par ex. C’est ainsi aussi qu’on se rend compte que certaines dépressions résistantes aux antidépresseurs sont effectivement dues à une vitamine D trop basse (ou une Ferritine trop basse …)

Toutes ces notions sont relativement récentes et quelqu’un qui, comme moi, a acquis ses connaissances médicales dans les années 80, doit admettre que la médecine progresse et que de nouvelles choses doivent être prises en compte.

Exemple de la Ferritine : il est bien évident que ce n’est qu’une Ferritine très basse inférieure à 10 qui amènerait une anémie microcytaire, mais une Ferritine inférieure à 30 pourra amener des problèmes de fatigue, de baisse d’énergie et des problèmes au niveau des phanères (poils, ongles, cheveux).
Outre de la dépression, la Ferritine pourra également être responsable de TDHA (enfant hyperkinétique).

Exemple avec la TSH : selon ce qu’on nous a appris, une TSH reflète si elle est supérieure à 4,5, une hypothyroïdie.

Au cours de ces dernières années, des articles sérieux publiés dans les plus grandes revues de médecine interne ont progressivement fait diminuer cette valeur seuil à 2,5 puis à 2 et il semblerait qu’actuellement 1,5 soit la valeur en dessous de laquelle une hypothyroïdie pourrait être rare ; voir la clinique. Il est évident que l’on peut avoir des hypothyroïdies réelles pour des valeurs plus basses, dans ce cas-ci, la clinique prime. Un patient qui combine quelques unes des plaintes suivantes, sera très suspect d’être hypothyroïdien : fatigue, frilosité, constipation, perte de cheveux, ongles cassants, prise de poids, tristesse, sensation d’œdèmes au niveau du visage ou des mains le matin, hypercholestérolémie.

Donc, même avec une TSH considérée comme normale, un test thérapeutique à l’aide d’hormones thyroïdiennes pourra être réalisé. Et s’il est concluant, on parlera d’hypothyroïdie clinique et non biologique. Il faut d’ailleurs savoir qu’énormément de patients qui se présentent à la consultation et étant sous statine (avec les effets secondaires bien connus de fatigue musculaire, douleurs musculaires et donc moindre envie de se bouger) sont en fait des hypothyroïdiens méconnus, il s’agit souvent d’une hypercholestérolémie avec LDL élevés et le simple fait de normaliser la fonction thyroïdienne résout le problème d’hypercholestérolémie et peut amener à l’arrêt de la prise de statine.

A ce sujet, tous les patients sous statine devraient être complémentés en une « vitamine » : le Co-enzyme Q10 dont la synthèse est inhibée dans les mitochondries par la statine, il en résulte un dysfonctionnement mitochondrial qui entraîne un dysfonctionnement musculaire responsable des douleurs et de la fatigue musculaire des patients sous ce type de traitement. On en arrive à l’aberration suivante d’avoir un patient probablement hypothyroïdien, hypercholestérolémique qui devrait bouger pour son statut cardiovasculaire et qui finalement ne sait plus bouger tellement il a mal aux muscles à cause du traitement contre son cholestérol … !!!
Et de plus, comme le patient est hypothyroïdien, il a tendance à prendre du poids et il va donc accentuer son excès pondéral par la prise de statine. Il y a quelques années lors d’un séminaire consacré à la thyroïde à Paris, le président de la société américaine en endocrinologie avait émis les statistiques suivantes : 9 hypothyroïdiens sur 10 s’ignorent, et sur 10 hypothyroïdiens traités 9 sont sous dosés.

La médecine fonctionnelle, c’est aussi savoir que certaines substances sont nécessaires mais toxiques en trop fortes quantités. C’est le cas du Sélénium, préventif cancer qui, à des doses trop élevées, devient toxique. Il en est également ainsi pour la Vitamine A qui, lorsqu’elle est trop fortement dosée, est toxique pour le foie et augmente nettement le risque de cancer du poumon chez les fumeurs.

 






Doit-on prendre systématiquement des compléments alimentaires ?

La réponse est OUI et même si le patient a une alimentation diversifiée et soi-disant complète.
En effet, pas loin de 100% de monsieur tout le monde est carencé en Magnésium, 50% des personnes dans les pays européens du Nord sont carencés en Zinc, quasi tout le monde est carencé en Oméga 3.
Une étude récente démontre que dans les pays d’Europe du nord, 40 à 100% des patients de plus de 60 ans sont carencés en vitamine D.

Néanmoins la médecine fonctionnelle ne se résume pas à prendre des compléments alimentaires, la base de tout est la nutrition.
C’est ainsi qu’avec quelques grands principes tels que : nous ne mangeons pas en moyenne assez protéiné, pas assez de bon gras c'est-à-dire Oméga 3, pas suffisamment d’antioxydants car les aliments se sont nettement appauvris ces dernières dizaines d’années et que nous mangeons trop de féculents, surtout de pain (quasi à tous les repas) on peut donc donner systématiquement des conseils alimentaires très simples : il faut manger protéiné le matin et le midi principalement pour des tas de raisons et une bonne raison est la synthèse des neuromédiateurs (c'est-à-dire des messagers entre les neurones).

Psycho-nutrition

Les protéines du matin donneront lieu à une élévation du taux de tyrosine qui elle- même va donner lieu à une élévation du taux d’un neurotransmetteur de l’éveil : adrénaline noradrénaline.
On peut fortement suspecter que l’épidémie de dépression qui a lieu dans les pays occidentaux depuis une cinquantaine d’années, soit due au manque de protéines qui entraîne un manque de tryptophane : acide aminé relativement rare et fragile puisqu’il est détruit par la température et donc le simple fait de faire trop cuire les aliments protéinés détruit le tryptophane. Or le tryptophane est le précurseur de la sérotonine qui est déficitaire dans 100% des dépressions. La dépression serait purement un problème alimentaire dans beaucoup de cas. Il n’est pas étonnant puisque de nombreuses femmes font régime toute leur vie (régime hypocalorique idiot et voué à l’échec), qu’elles soient en carence protéinée et finissent par déprimer au bout d’un certain temps. Autre grand principe alimentaire, outre de manger plus de protéines, c’est que pour maigrir il faut manger gras, eh bien oui ! Sans manger suffisamment d’Oméga 3, il est impossible de maigrir. Ceux-ci peuvent être végétaux : huile de Colza, Bourrache, Caméline et Lin mais également animaux : poissons gras saumon, maquereau, flétan, sardine, hareng.

Un grand principe : Régime seul = 100% d’échec


Il n’y a que dans les revues destinées à la gente féminine qu’à chaque page on leur fait croire qu’il y a des régimes qui font maigrir. De plus, pour maigrir, il faut manger du gras, du bon gras Oméga 3 En cas de surpoids, pour perdre du poids, il y a un grand principe : il ne faut pas faire régime, il faut manger correctement, augmenter la ration protéique et supprimer ce qui est féculent et sucres lents : pain, pâtes, riz, pomme de terre, … Les féculents et sucres lents ne sont nécessaires que s’il y a une activité physique quotidienne importante. De nouveau, les principes de la diététique ont complètement été modifiés ces dernières années depuis que l’on sait que les régimes hypocaloriques ne fonctionnent pas.

Et l’activité physique dans tout cela ?


Il est évident qu’actuellement les gens bougent trop peu. Comme en principe, on n’est pas fait que pour dormir, manger et travailler mais également pour se bouger.

Se bouger ne veut pas dire courir un marathon tous les jours mais 1h d’activité physique intense : marche rapide en transpirant par ex. va résoudre en même temps qu’une alimentation correcte la plupart des surpoids et toutes les maladies qui y sont liées : cholestérol, hypertension, diabète, problèmes articulaires, apnées du sommeil, etc.

Activité physique et perte de poids

L’activité physique qui devrait être quotidienne, peut être envisagée dans le sens avoir un bon cardio, être musclé et performant. Néanmoins si on envisage l’activité physique dans le but d’une perte pondérale, il y a des règles qu’il faut connaître : chez quelqu’un qui n’est pas particulièrement sportif, les graisses comme source d’énergie ne sont entamées qu’après 50’ d’effort intense.
Il faut donc une activité physique longue pour entamer son capital graisse. Malheureusement, beaucoup de patients attendent de leur médecin une pilule qui fait maigrir et cela, heureusement, n’existe pas.

Sans un effort quotidien du patient : modification alimentaire et activité physique, l’énergie que nous dépensons pour conseiller le patient ne sert à rien.

Personnellement, si je vois que le patient ne modifie pas son alimentation et ne fait pas l’effort d’une activité physique très régulière, je préfère le laisser avec ses problèmes
.





Voir aussi

La médecine anti-âge et retro-âge expliquée par le Dr Résimont


corner1
Info Rendez-vous : 02 534 29 99
corner2

right-bar
   
line line
line   lin